Emplacement géographique et démographie

La municipalité de Saint-Benoît-Labre fait partie de la municipalité régionale de comté de Beauce-Sartigan située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches.

On accède à Saint-Benoît-Labre en empruntant la route 271 via route 108. La municipalité regroupe plus de 1700 Benoîses et Benoîs, et sa superficie est de plus de 87 kilomètres carrés.

L’histoire de notre municipalité

Constituée le 4 janvier 1894 comme paroisse, la municipalité est nommée en l’honneur de saint Benoît Joseph Labre, né le 26 mars 1748 à Amettes, qui appartenait au diocèse de Boulogne-en-Artois , en France, et décédé le 16 avril 1783 à Rome. Surnommé le « Vagabond de Dieu », il est considéré comme un mystique. Canonisé en 1881, saint Benoît Labre est liturgiquement commémoré le 16 avril.

Les premiers colons s’établissent sur ce territoire vers 1840. Ces familles viennent de Beauceville et ouvrent le rang Saint-Henri et le rang 9, près des lacs Saint-Charles et aux Cygnes. Mais le développement est long, ainsi, le premier moulin à farine et trois moulins à scie ne sont mis en exploitation que dans les années 1880.

L’érection canonique de la paroisse a lieu le 14 avril 1893, par détachement des paroisses de Saint-François-d’Assise, Saint-Georges et Saint-Honoré-de-Shenley. Le territoire de la nouvelle paroisse couvre une partie de la seigneurie de Rigaud-de-Vaudreuil ou Saint-François-de-Beauce, une partie de la seigneurie de Aubert-Gallion, une partie du canton de Tring et du canton de Shenley. En ce moment, le premier curé résidant de la paroisse est nommé.

Selon le site Web mémoireduquebec, la Caisse populaire de Saint-Benoît-Labre est ouverte le 21 janvier 1917, mais le 6 mai 1931, elle brûle, tout comme le bureau de poste de Saint-Benoît-Labre. Un autre grand incendie frappe le village en 1964, cette fois-ci, l’église paroissiale, le presbytère et le couvent sont détruits.

Le 5 mars 1959, la municipalité de Lac-Poulin se détache de la paroisse de Saint-Benoît-Labre.

Actuellement, l’économie de la municipalité se centre sur l’acériculture, l’élevage du bœuf de boucherie, la production laitière, la transformation du bois, ainsi que sur la villégiature.